Le quotidien comme exercice

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Introduction à la pratique

    Le quotidien comme exercice est le sous-titre de l'ouvrage de Karlfried Graf-Dürckeim "Pratique de la voie intérieure " que j'avais lu il y a plus de trente années, avide de pouvoir pratiquer au quotidien des exercices de vie intérieure. Je fus bien déçu car ce livre ne donnait pas d'indication pratique sur l'usage du quotidien pour s'exercer à être meilleur.
   J'avais pratiqué la prière chrétienne et l'engagement moral que préconise la religion. Sans succès. Je veux dire par là, sans  voir apparaître en moi la moindre transformation intérieure. J'avais aussi pratiqué le yoga et la méditation sans plus de résultat.
   Le rêve nocturne m'a donné des réponses. Le rêvé éveillé m'a permis des réconciliations parentales, des dissolutions de blocages psychiques et corporels, et montré mon individualité ainsi que ma tâche.
   A ce stade de mes connaissances intérieures, je pouvais  m'en contenter sans rien en faire. Cependant, j'ai eu envie de voir ce que ces connaissances pouvaient m'apporter dans ma vie quotidienne.
   J'ai donc mis en oeuvre  l'enseignement reçu en rêve: c'est ce que j'appelle se confronter au réel
   Et je me suis aperçu que c'est grâce à cette confrontation au réel qu'on va vraiment accéder à une conscience de soi et des autres accrue, avec comme résultat un affinement ou une meilleure adaptation de nos comportements et l'acquisition d'une plus grande confiance en soi. Bref, on découvre une incarnation de qualités qu'on ne savait pas qu'on avait en soi ou bien qu'on avait seulement pressenties et qui nous faisaient peur, peur de se sentir rejeté.

 les cyles de l'âmesont  la présentation théorique de la pratique exposée ici.

L'attention double

    Pour m'exercer au quotidien, je dois d'abord me préparer à une attention double. Une attention à la vie ordinaire avec, dans le même temps, une attention à moi-même. C'est-à-dire :  faire attention à ce que cette vie en train de se vivre me fait.  
    Autrement dit, c'est faire attention aux ressentis qui me traversent durant mon interaction avec ce qui est extérieur à moi durant la journée. 
    

Observation de l'échantillon

    Observer sur le vif tout ce qui interagit avec soi durant une pleine journée n'est pas possible (cela sera possible bien plus tard après s'être exercé bien des fois). Quelques échantillons émotionnels suffisent.
  Ensuite, les échantillons notés, c'est au calme chez soi qu'il convient d'y revenir, de revivre en pensée les interpellations majeures vécues et nommer avec précision ce que ça m'a fait. J'ai bien dit ce que ça m'a fait et ce que ça me fait encore en m'y replongeant, sans aller plus loin que mon ressenti. Il est bien évident que durant la journée c'est avec mon semblable que j'ai interagi en priorité et ma première réaction va être de désigner cet autre, qui peut-être aussi bien moi-même si je culpabilise, responsable de l'émotion ressentie. 
     C'est important de ne pas aller plus loin que son ressenti pour ne pas juger et garder l'attitude du chercheur curieux de ce qu'il va découvrir. 
    

La superposition

    Une fois l'émotion revécue et nommée avec précision, je fouille dans mes souvenirs lointains, dans mon enfance ou plus tard, pour retrouver une émotion ou ressenti identique et la scène qui va avec. Ensuite, je superpose les deux scènes de même teneur émotionnelle.
   Grâce à cette superposition, je vois que la scène d'aujourd'hui répète celle d'autrefois. Je m'aperçois avec étonnement que l'autre que je désignais comme responsable, ne l'est pas et que c'est simplement un traumatisme ancien qui se réinvite dans ma vie. 
     C'est l'expérience du dévoilement de la vérité cachée derrière la répétition de la blessure d'enfance initiale qui nous fait entrer dans une autre dimension de la vie qui s'exprime par une loi nouvelle :

    Il n'y a ni bourreau, ni victime. Nous sommes tous responsables de ce qui nous arrive.

Un exemple de confrontation au réel 

     Mon ami Jo, qui a déjà témoigné de son travail intérieur par sa confrontation à l'imaginaire (voir ici...), vient nous raconter ci-dessous, un échantillon de vie vécue en attention double :

Il est important de bien lire le témoignage de Jo accessible ci-dessus en téléchargement pour bien s'imprègner du processus
 et pouvoir ainsi le transposer à sa propre histoire.

La répétition

    Au fur et à mesure qu'on pratique l'attention double et la superposition, on s'aperçoit que c'est le même phénomène qui se répète.
    Pour mon ami Jo, l'incompréhension le fige toujours devant une demande impossible.
   Ce cycle traumatique le définit par cette injonction maternelle, "obéir et faire sans comprendre" qui constitue la façon dont Jo s'est adapté au monde dès sa naissance. Cette adaptation a fait que, enfant à l'école, il ne lui venait jamais à l'idée de poser une question quand il n'avait pas compris. Il restait figé dans une incompréhension troublante qui lui paraissait normale tant il s'estimait ne sachant rien. Et demander à comprendre lui paraissait une intrusion dangereuse violant un tabou qui le mettait en danger de mort. 
      Plutôt se forcer à obéir que déranger. Telle est la conviction la plus profonde qui gouvernait son existence. 
   Malgré son goût prononcé pour les connaissances intellectuelles, il fera une médiocre scolarité et n'aura qu'une place d'exécutant dans la société qui lui sera inconfortable durant toute sa carrière.

La projection

Tout ce qui est inconscient est projeté sur le monde extérieur.

(CG Jung)

     
     Laissons Marie-Louise von Franz (élève de CG Jung) nous parler de la projection :

    "Tout ce qui appartient à notre psyché et que nous ne connaissons pas encore, nous apparaît au dehors... Il y a certains symptômes : quand les gens deviennent incertains, quand ils deviennent fanatiques, quand ils exagèrent, quand ils ont des émotions et des affects exagérés, ce sont là des symptômes qui poussent à dire : Pourquoi Monsieur Untel m'irrite plus que normalement ? Il n'est peut-être pas sympathique, mais je n'ai pas besoin de m'agiter d'une telle façon. Si je m'agite trop  et que le monsieur ne m'a rien fait, si il n'y a aucune raison rationnelle d'être tellement furieuse, alors c'est une projection. Alors ce qui m'agace en lui est en moi. C'est quelque chose de moi-même que je vois en lui. Et si on reconnait cela, si on se retire dans une méditation et qu'on voit avec beaucoup de honte que c'est une qualité qu'on a soi-même, alors le Monsieur Untel extérieur devient tout à fait normalisé et les relations sont normalisées."
 (extrait de "Le cri de Merlin", entretiens radiophoniques avec Claude Mettra diffusés en 1978 et 1979.)

     Point n'est besoin d'attendre une souffrance pour effectuer une superposition avec un vécu ancien. Une simple projection suffit.
     Avec la pratique de l'attention double, la projection devient un instrument de connaissance de soi. Se voir dans l'autre ou même dans les choses comme on se voit dans un miroir permet d'intervenir bien en amont de la crise projective qui rend responsable autrui et avant l'interpellation par une souffrance. Une simple gêne, une critique, une insatisfaction ressentie fait l'affaire.
      Et dès que l'on se réapproprie la qualité projetée, tout s'apaise.

      Ainsi le sentiment violent de jalousie devient un outil formidable de réalisation de soi. Ce que je jalouse chez l'autre, c'est ce que je refuse à développer chez moi.

   Une projection des plus courantes est celle sur le temps. Elle revient souvent dans les conversations. "Sale temps aujourd'hui, n'est-ce pas ?" Cela signifie tout simplement à celui qui dit cela que le temps lui renvoie une humeur triste et que, non content de faire dépendre son bonheur des circonstances climatiques, il veut entrainer l'autre dans cette humeur afin de se sentir moins seul. Cela parait anodin, mais celui qui profère de tels propos se pollue lui-même et pollue son entourage.

    Si vous voyez quelq'un qui vous déplait ou bien qui vous fait envie, sachez que c'est une image inconsciente de vous-même que vous avez besoin de voir projetée et que cette personne se trouve être un porte-manteau idéal sur lequel accrocher votre vêtement.

    Profitez donc de cette projection pour vous interroger sur la nature de celle-ci. 


   La projection positive, ou admiration, révèle un vrai désir d'accomplissement selon la qualité que semble revêtir la personne-porte-manteau. Mais vous préfèrez, sans doute, vous abriter derrière une image goûteuse pour vous, pour surtout ne pas avoir à vous exercer à affronter vos peurs et vos manques pour parvenir à ce qui vous fait envie.


    La projection négative, ou détestation, révèle aussi un vrai désir d'accomplissement. Mais vous préférez, sans doute, enfouir en vous et tenir à distance ce désir en montant en épingle une image outrée et forcément détestable de cette personne pour justifier votre position de résistance.

Les blessures archaïques

   Les blessures archaïques sont l'expression de Jacques Salomé pour désigner les traumanismes qui nous définissent à la naissance et durant l'enfance :
  • La trahison
  • L'injustice
  • L'humiliation
  • L'incompréhension
  • L'abandon
  • L'insécurité
  • Le rejet
                                                                   Mais si un  seul nous définit en priorité, les autres sont présents également de manière plus atténuée et parfois très rarement. Et parmi une blessure archaîque commune, il appartient à chacun de trouver sa nuance personnelle. 

La double contrainte ou injonction paradoxale

     Voici une injonction paradoxale très simple : "Sois spontané !" Comment y répondre puisque la spontanéité exclut d'office l'obéissance à un ordre ?
      Voici un autre exemple de double contrainte dans un dialogue où les parents de l'enfant Zoé se déchirent et exigent d'elle de choisir entre son père ou sa mère. Alors l’enfant est écartelée entre deux loyautés et deux liens (double bind) qui divergent et s’affrontent : 
––  Aimes -tu ton père ?
––  Aimes-tu ta mère ?
L’enfant répond : "laissez moi tranquille avec vos affaires !"
–– Tais-toi ingrate !
     Dans ces conditions, pour ne pas devenir fou, l'enfant Zoé n'exprimera plus ses sentiments et désirs et les enfouira au plus profond d'elle-même et ceux-ci ne sortiront plus que sous forme de projection comme, plus tard, sur l'être aimé Yan. Yan devra deviner les désirs de Zoé car pour elle, exprimer désirs et sentiments la met en danger conformément à son traumatisme d'enfance. Ainsi Zoé soumet Yan à la même double contrainte que celle qu'elle a subie. Si Yan n'est pas sensible à la double contrainte et dédramatise la situation, la relation fonctionnera. Sinon, ça deviendra impossible pour l'un des deux et la relation explosera. 
    Voici un autre exemple de double contrainte souvent cité : 
    Une mère rend visite à son enfant et lui offre deux cravates, une bleue et une rouge. À la visite suivante, l’enfant se présente avec la cravate rouge. La mère lui dit : « tu n’aimes pas la cravate bleue » ?
    À la visite suivante, l’enfant se présente avec la cravate bleue. La mère lui dit : « tu n’aimes pas la cravate rouge » ?
    À la visite suivante encore, l’enfant se présente avec les cravates bleue et rouge à la fois au cou et sa mère lui dit : « Ce n’est pas étonnant que tu sois placé en pédopsychiatrie » !

La double contrainte est responsable du complexe de castration. Il apparaît souvent dans les rêves sous forme d'images de dévoration par des baleines, des requins, des crocodiles, etc.
    Mais par réaction à cette double contrainte, celle-ci peut entrainer la réaction inverse. Ainsi l'abusé devient abuseur, l'abandonné, abandonnant, etc. Et encouragé par une société qui valorise "l'homme fort", c'est à dire dont l'archétype du masculin est en inflation, l'homme ou la femme aura du mal à décrocher du moi tout puissant pour laisser la place au Soi qui harmonise les contraires.


L'enfant qui nait est soumis d'emblée à une double contrainte : s'adapter au monde en reniant le meilleur de lui-même ou devenir fou. Et pour ne pas devenir fou,  il tirera un rideau d'inconscience qui le fera moins souffrir.


Entre la naissance et la mort, un écran fausse votre vue.
(Dialogues avec l'Ange, entretien 79 du 13 octobre 1944)

 
    Le texte qui suit est tiré du témoignage de Jo à télécharger plus haut. Il est au restaurant, son steack lui a été servi cru et la patrone se confond en excuses.

     La troisième interpellation est celle de la patronne qui me demande d’excuser son erreur. J’ai beau lui dire que ce n’est pas grave, elle poursuit et je me sens gêné.
     Pourquoi me sentir gêné ? Parce que je ne sais pas quoi faire pour la satisfaire. Je sens comme une paralysie m’envahir et je me force pour partir, insatisfait d’une réponse que je n’ai pu donner.
    Je n’ai pas pu donner une réponse à cette femme parce que je n’ai pas compris ce qu’elle me demandait. Mon passé d’enfant figé devant les incompréhensibles demandes de ma petite mère s’est imposé à moi, l’émotion a pris toute la place en me laissant impuissant.
     Avec la réflexion à froid, et le rappel des souvenirs de même contenu émotionnel, je vois clairement que je suis devant une injonction paradoxale. Celles auxquelles ma mère me soumettait souvent par peur de se faire déborder, de perdre son autorité sur moi. Ainsi, quand je ne comprenais pas le sens d’une punition et que je demandais pourquoi, elle se raidissait, se mettait en colère et m’obligeait à obéir sans comprendre.           Ma mère avait une peur bleue de la compréhension et la confondait avec la perte d’autorité.  J’ai encore à l’oreille son injonction : « Y-a rien à comprendre, t’obéis un point c’est tout ! » et la plainte qui venait ensuite : « Mais qu’est-ce que t’es indiscipliné, alors ! » Et moi, dans l’impossibilité de répondre à ses désirs, je me figeais, gêné et stupide, ne sachant que faire.

    L'extrait ci-dessus montre bien le traumatisme premier de Jo. C'est le sentiment d'incompréhension. La compréhension est le mode de relation au monde de Jo qui en fait plutôt un intellectuel. Jo est impuissant à se faire comprendre. Et, à chaque fois qu'il est en présence d'une demande impossible à satisfaire et donc ressentie inconsciemment comme une double contrainte, il se fige dans l'embarras.
     L'impuissance du figé qui s'est interdit de comprendre pour ne pas écraser sa mère, s'est inscrite à la longue dans le corps de Jo. Il souffre de maladie chronique : arthrose et troubles musculo-squelettiques.

Une personne qui projète son attente sur une autre, la soumet à une injonction paradoxale.

Le retournement

     Le retournement qu'on appelle aussi conversion, est comme un virage en épingle à cheveux, un retour à l'envoyeur. C'est le mouvement intérieur qui accompagne la prise de conscience du fait que ce que je cherche à obtenir à l'extérieur de moi, ou qui m'apparaît sous forme projective, pour combler ma souffrance archaïque, ne s'y trouve jamais, puisqu'elle est en moi en dormition. Et cette qualité ne sera effective et ne produira du sens durablement que lorsque, reconnue,  je l'aurai mise au service de la vie.

     La qualité refoulée et projetée devient alors un atout comme on nomme, à juste titre, chaque lame des 

      Elles peuvent aider au retournement quand on utilise le tableau situé dans la rubrique "Le symbolisme".


   Le retournement peut apparaitre comme le résultat d'une longue pratique. Mais il peut avoir lieu n'importe quand et doit se répéter souvent si on veut garder la liberté créatrice entrevue. 

    C'est souvent de manière inopinée qu'on s'aperçoit du chemin parcouru. Voici un témoignage de Jo.

.... et puis, un jour, dans une réunion de travail, nouvelle pour moi, alors que j'étais arrivé avec une idée que je croyais sûre, dans un moment de doute, j'ai posé des questions aux personnes présentes. J'ai insisté pour avoir de vraies réponses qui me sortiraient de l'incompréhension du problème que tout le monde semblait connaître.  

     Je me suis aperçu qu'en posant mes questions avec pertinence, cela permettait à d'autres de préciser leur propos, de découvrir que certaines questions en recouvraient d'autres plus pertinentes encore et qui amenaient des réponses d'une grande finesse. 
    Je suis sorti joyeux et serein de cette réunion. L'enfant intérieur impuissant accueili, aimé et rassurré m'avait soufflé des jeux nouveaux de fine compréhension.

    Le témoignage de Jo montre que les qualités refoulées qui venaient au jour sous forme d'affects, lui donnant un caractère infantile pénible, se sont transformées en atout. 
     C'est le retournement, cette transformation du mal en bien, théme central des Dialogues avec l'Ange qui montre le sens de l'évolution de l'humanité.

Un témoignage de transformation intérieure

     Et pour clore cet exposé d'une pratique de la transformation intérieure, je vous convie à regarder et à vous imprègner de ce touchant témoignage : (Il s'agit d'Alain Sicot, fondateur d'une pratique de transformation intérieure par la marche qui a fondé l'association 4 saisons Marche.)  
    Il dit avec des mots simples, l'effet miroir de la projection et le retournement qu'il a pratiqué sur lui-même : " On croit toujours que c'est l'extérieur qui nous agace, mais non, c'est nous. Moi, je suis toujours agacé par les gens qui parlent beaucoup. Parce que dans mon monde, on ne parle pas. La souffrance, c'est que moi je n'arrive pas à parler. Parce que si j'arrivais à parler, je ne serais pas agacé par ceux qui parlent... Comment est-ce possible que je n'arrive pas à parler ? Et là on entre dans un monde intérieur extraordinaire qui va nous expliquer pourquoi on parle pas..."

Un exemple d'accompagnement d'une crise projective.

    Marc souffre de solitude. Pour combler celle-ci, il cherche à rencontrer des gens avec qui avoir de bonnes relations amicales et non conflictuelles. Cependant, il a du mal à se maintenir dans un groupe car il voit les comportements déloyaux des personnes et c'est tellement insupportable pour lui qu'il préfère s'en aller plutôt que laisser exploser sa colère. N'ayant pas trouvé satisfaction dans les groupes qu'il a fréquentés, il décide de créer sa propre association autour d'échanges mutuels de services dont il devient le président.
Et badaboum ! Le conflit qu'il cherchait à éviter, se représente à lui de manière incontournable. Voilà que sa trésorière se trouve être une femme hyperactive qui cherche à briller aux yeux des autres. Elle en fait des tonnes, se mêle de tout et ne se gêne pas pour se substituer au président.
    Le voilà de nouveau tendu entre ses opposés, partagé entre l'intervention explosive et colérique qu'il redoute, car ça fait fuir les gens, et son retrait du groupe, sa démission, qui va le faire revenir à sa solitude de départ.
    Voici notre dialogue :
-- Que reproches-tu à cette femme ?
-- Elle me fait chier, elle se mêle de tout sans m'en parler. Elle fait ses coups par en dessous. Elle fonce dans le tas... Et le pire; c'est que ça marche ! 
-- Entends-tu ce que tu viens de dire ?
-- Ben, oui, évidemment !  dit-il agacé.
-- Ben non ! Car tu viens d'énumérer des qualités qui te font peur et que tu projettes sur cette femme. 

Pour voir la suite, veuillez télécharger l'entretien complet  :  Cliquer ici...



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